5 Raisons pour visiter Bou Saada, un voyage poétique qui marquera vos âmes

Bou Saâda, la cité du Bonheur
Bou Saâda, littéralement Cité du Bonheur, vous accueille à bras grands ouverts ! Bou Saâda commune de la wilaya de M’Sila (située à 69 km du chef-lieu), est la première oasis avant le désert, la plus proche du littoral algérien. C’est pour cela qu’on la nomme »porte du désert ». Découvrez avec nous les merveilles de cette cité pleine de trésors et de charme !
1- La Médina, vieille ville riche en Art et en Histoire
Venues d’orient, d’Andalousie, escale des caravaniers yéménites, du Soudan, … Ou encore refuges des soldats du dernier roi de Cordoue Abou Badil, des Banou Hillal, des Banou Hammad, des baghdadis et des Kouloughlis… On dit que Bou Saâda aurait été édifiée au 13e siècle par les Gétules berbères. Tant de choses et autant d’histoires qui font toute la magie des ouled nail, les mystères de la cité du bonheur…
La ville est célébrée par les voyageurs, les écrivains et les artistes, dont André Gide, Isabelle Eberhardt, Étienne Dinet, et les guides touristiques vantent l’« enchanteresse », l’« envoûteuse ». La ville s’équipe d’une hôtellerie de qualité et Bou Sâda est consacrée dès 1930 comme « haut lieu du tourisme algérien ».
C’est dans les environs, qu’en 1966 fut tourné le western, « Trois pistolets contre César » de Enzo Peri et Moussa Haddad coréalisateur.
2- Le moulin Ferrero
Déplacé au centre-ville, le moulin Ferrero du nom de son propriétaire italien a débarqué en Algérie en 1867. Après un passage à Bejaia, il s’installe à Bou Saada. À l’origine, le moulin se trouvait à 02 kilomètres de la ville, l’emplacement actuel est à visiter. Le site offre une vue splendide sur la vallée. Implanté en cascade sur une plateforme rocheuse.
3- Le musée Etienne Dinet
Inauguré en 1993, le musée est mitoyen à la demeure du peintre dont le nom est intimement lié à la cité du bonheur. Par amour pour Bou Saâda, Etienne Dinet a choisi de vivre et d’y être enterré, aux côtés de son meilleur ami Hadj Slimane Ben Brahim. C’est d’ailleurs avec lui que Dinet, rédigera plusieurs ouvrages sur l’islam ainsi que son testament écrit en arabe. Le visiteur découvrira dans ce musée, quantités de peintures à admirer.
- Étienne Nasr Eddine Dinet (1861-1929), peintre orientaliste. Parisien, tombé amoureux de la ville, il a décidé d’y finir sa vie, ce qui s’est accompagné de sa conversion à l’Islam. Il change son prénom Etienne pour Nasreddine, et voue tout le reste de sa vie à la spiritualité et à peindre la ville et ses gens. Sa maison est aujourd’hui un musée à Bou Saada. Il est enterré à Bou Saada.
4- Zaouiet el Hamel et son splendide paysage
Au pied du mont Omrane, sur deux collines, entourée de montagnes, El Hamel a été bâtie au 11e siècle. La zaouïa culminante au sommet, vous donne cette impression que temps n’a pas d’emprise sur les lieux. Vous sentirez une spiritualité sereine et vous verrez tant de beauté.
Constituée d’une mosquée, d’une école coranique et du mausolée ou repose entre-autre le Fondateur Sidi Mohamed et son héritière : Lalla Zineb, l’insoumise. Une véritable héroïne. Zineb a tôt fait d’imposer la volonté de son père d’abord à son cousin puis aux forces coloniales qui ont tenté de l’en déposséder.
A une dizaine de kilomètres, au sud ouest de Bou Saâda, El Hamel, petit village très agréable construit autour d’Ain Touta, à visiter également le musée du Moudjahid, les jardins au pied de la zaouïa et la vielle mosquée « El Houdjadj ».
5- Les gravures rupestres
À une quarantaine de kilomètres de Bou Saâda, se trouve Beni Srour. Un site qui regorge d’histoire avec nombreuses gravures préhistoriques datées à 7000 ans avant Jésus –Christ. Les gravures et dessins rupestres témoignent de la présence humaine aux temps préhistoriques.
Plus de cent sites archéologiques ont été répertoriés dans la wilaya de M’Sila ! Une vraie immersion dans la nature et l’histoire.
Raison de plus: – Manger du Zviti … Avec modération !
Le plat traditionnel Bou Saadi est le Zviti. Il s’agit d’une salade qui se mange chaude, à base de galette qu’on appel Lakhses, de piments verts et/ou rouges, d’ail, de tomates parfumées à la coriandre fraîche et à l’huile d’olive. Les ingrédients de cette salade sont broyés dans un récipient traditionnel en bois appelé mahrez, qui est un pilon d’environ 50 centimètres de hauteur. Le Zviti est, par tradition, un plat familial et convivial qui se mange dans ce même pilon. L’assemblée se dispose, assise sur de petits tabourets en bois, autour du plat posé sur le sol.
La Chekhchoukha est aussi un plat traditionnel Bousaadi, mets raffiné, très prisé fait à base de bouts de gallettes souple, Msemen Chouat-ftat et de sauce à base de tomates et d’oignons. Peut se déguster avec ou sans viande.
La Mahdjouba, une galette fine et souple comme le Msemen mais farcie d’une préparation composée de tomates, d’ail, piments, graise de mouton, coriandre fraiche et epices. Le Bouhrour, sorte de harissa liquide qui se mange chaude ou froide en accompagnement.